Pierre LORDEREAU
Président de la Ligue de Golf de Haute-Normandie
– Vous venez de reprendre le “drapeau” de la Ligue de Haute Normandie, quel a été votre parcours pour en arriver là ?
Golfeur depuis 1970, index actuel : 9, meilleur index : 3 (1991..).
Membre de l’équipe première du golf de Rouen (Gounouilhou) de 1977 à 1990.
Membre du Comité Directeur du golf de Rouen depuis 1986.
Président du golf de Rouen de 1993 à 1999, Capitaine des jeux du golf de Rouen depuis 2002, Capitaine des équipes dames du golf de Rouen.
Président (fondateur) du Comité Départemental de golf de Seine-Maritime (2005 – 2012).
Président de la Ligue de golf de Haute-Normandie (2013…).
– Comment faîtes – vous pour concilier vie professionnelle, vie privée et cette responsabilité ?
Tout d’abord un excellent environnement avec une assistante de grande expérience en place depuis plus de 15 ans, qui connaît très bien les dossiers et qui est très compétente !
Un CTR également particulièrement efficace en la personne de Christophe Deboos.
Des élus autour de moi qui sont très actifs. Le président n’est pas le seul à travailler !
Enfin, une organisation générale qui, malgré un emploi du temps professionnel très chargé, me permet de planifier le temps “ligue” en week-end et en soirée.
– Quelle est la situation du golf en Haute Normandie aujourd’hui ?
Bonne, voire très bonne. Une des rares ligue qui, en 2013, a connu une croissance de ses licenciés bien que la météo n’ait pas été franchement plus clémente en Haute Normandie qu’ailleurs en France l’an dernier !
Mais le normand est costaud et ce n’est pas la pluie qui risque de l’empêcher de jouer.
L’année 2014 démarre sur de bonnes bases également.
– Quels sont vos projets pour votre mandat ?
L’accroissement du nombre de joueuses et joueurs licenciés.
Le maintien d’une politique sportive de haut niveau pour nos meilleurs jeunes (3 finalistes en championnat de France des jeunes en 2013 : pas mal pour une petite ligue de 11 000 licenciés).
– Que faut-il faire dans l’immédiat et à terme pour les réaliser ?
Nous sommes dans une région agricole, ce qui n’exclut pas l’esprit d’entreprise, au contraire !
Un nombre significatif de structures nouvelles sortent de terre. Et ce sont des structures adaptées à nos besoins nationaux et régionaux : de petites structures, en parfaite ligne avec le projet 100 petites structures en France, accompagnant le formidable dossier Ryder Cup.
La Haute Normandie dépassera largement son quota dans ce domaine et c’est parfait car je suis persuadé que le principal axe de développement de notre sport passe par ces petites structures.
J’ai eu la chance de beaucoup jouer en Grande Bretagne à mes débuts : quoi de plus superbe que de faire une petite partie de golf entre amis en sortant de l’école ou du bureau avant de rentrer chez soi ?
C’est avec ces structures que l’on attire à bon marché nos futurs passionnés qui iront ensuite dans des golf de 9 ou 18 trous dont certains manquent un peu d’effectifs, pour ne pas être trop soucieux de leur trésorerie.
Pour les jeunes et le haut niveau, dans le prolongement de ce que nous avons lancé et accompagné il y a 5 ans dans 8 clubs de notre ligue (“élite de club”), nous sommes passés au niveau supérieur avec la mise en place de 3 centres de haut niveau à Dieppe, Léry (troislacs – le golf) et Rouen Mont Saint-Aignan. Programme spécifique d’entraînement et d’accompagnement pour nos 6 meilleur(e)s jeunes. J’attends avec impatience le début de la saison sportive pour mesurer les progrès réalisés.
– Quelles sont les évolutions majeures dans le golf régional depuis ces dernières années ?
Très certainement une réelle prise de conscience, et de conviction, aujourd’hui de la part de nos élus, locaux, départementaux ou régionaux, et de tout bords politiques, que le golf est un sport à part entière et qu’il offre plein d’opportunités, et cela dans beaucoup de domaines. La Haute Normandie est une terre de tourisme, le golf doit contribuer à cet aspect source de développement harmonieux.
– le golf dans les années à venir, c’est vert ou rouge ?
C’est tout vert et pour longtemps. Je ne dis pas que tout sera facile, mais je suis très optimiste.